Nouvellethématique cinéma de Lady Dylan, qui vous embarque aujourd'hui dans le monde de l'absurdité, de l'incompréhensible, du WTF
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Fast Money. 15 messages2328 vues Officiel Hyundai Veracruz
19 Aug Publié par Héléna Verdier - Catégories veracruz, villes du Mexique, ville coloniale, golfe du mexique, eyipantla, agustin lara Après une longue absence de la toile pour cause de journées de seulement 24 heures, je vous emmène à la découverte pas du tout objective d’un lieu mythique Veracruz. Veracruz, rinconcito donde hacen su nido las olas del mar… » chantait Agustin Lara. Rien que ce nom évoque à lui seul une ambiance tropicale, de la musique, la chaleur moite et une cuisine réputée à travers toute la république mexicaine. Alors naturellement, quand à Puebla en fin de saison des ouragans fin octobre, la radio annonçait des pluies diluviennes sur les montagnes du centre du pays, nous avons décidé de prendre la poudre d’escampette direction la chaleur de Veracruz et le Golfe du Mexique. Quatre heures de route, à travers de très hautes montagnes et on redescend vers la côte. Oui mais ça c’est quand on ne crève pas un pneu en route, et changer une roue de bus, ce n’est pas comme changer une roue de voiture… Mais les Mexicains n’ont peur de rien, et notre chauffeur n’a pas hésité à salir son uniforme ADO pour nous sortir de ce mauvais pas. Oui mais voilà , quand on ne peut même pas soulever la roue tout seul, ça devient problématique ! Heureusement, Veracruz est très bien desservi et toutes les heures des bus passent par-là , une heure plus tard, le bus suivant récupérait à son bord les naufragés que nous étions. Et dans ces situations, j’admire toujours le pragmatisme des Mexicains. Alors que nous Français et moi la première je plaide coupable votre honneur aurions crié au scandale et à la prise d’otages des usagers, les passagers mexicains ont gardé leur calme, continuant à regarder le film dans le bus et certains ont même profité de cette pause imprévue pour aller casser la croute dans la petite gargote sur le bord de la route ! Non, il ne s'est pas fait écraser, il essaie de changer le pneu... c'est pas gagné Finalement arrivés à Veracruz, la chaleur tant attendue était au rendez-vous, et la ville mythique, fidèle à sa réputation. Veracruz, à défaut d’en être la capitale c’est Xalapa, et hop un camembert au Trivial Pursuit, est la plus grande ville de l’État de Veracruz. C’est l’un des plus grands ports de commerce du pays et c’est également l’une des places fortes de la Pemex petroleos mexicanos, la société nationale d’exploitation pétrolière et de commercialisation aussi. En effet, tout le Golfe du Mexique est parsemé de plateformes et autres raffineries. On est donc assez loin de Cancun, dans tous les sens du terme. Et pourtant il ne faut pas se fier à ce qu’écrivent certains guides. Veracruz et ses environs offrent des plages très agréables, avec une eau chaude et une ambiance incomparable. Bien sûr, l’eau n’est pas turquoise comme dans les Caraïbes et le sable n’est pas blanc. Mais si vous voulez goûter à une ambiance 100 % mexicaine à la plage, avec des familles qui passent la journée à danser, manger et se détendre, vous êtes au bon endroit. La plage, le lieu familial par excellence, on s'y baigne, on y mange ou on y danse, sous les rayons du soleil ou sous une tonelle En allant 10 km au sud, on arrive à Boca del Rio où on trouve des restaurants, des bars et une ambiance très festive. Le centre et le port de Veracruz qui est collé au centre-ville offrent une ambiance plus décontractée et plus calme. L’architecture coloniale du centre est magnifique, et l’air marin aidé par les ouragans qui frappent régulièrement la ville donnent à la ville un air un peu décrépi, une touche très tropicale et une atmosphère presque caribéenne. Les immeubles de Boca del Rio et la mer, agitée par le vent del Norte qui a soufflé à plus de 70 km/h pendant trois jours L’État de Veracruz, pourtant riche de matières première est l’un des plus pauvres. La population très souvent touchée par les ouragans et les glissements de terrains est assez démunie. Malgré la taille de la ville et son activité trépidante, on ressent toujours une atmosphère assez provinciale, une nonchalance, que l’on retrouve souvent au bord de la mer d’une autre manière à Campeche, mais je vous raconterai ça plus tard. Tous les soirs sur le zócalo, des musiciens s’installent et les habitants viennent pour danser le danzón. Dans les restaurants et cafés qui bordent la place, d’autres groupes de musiciens se disputent l’espace pour plaire aux touristes dans une cacophonie de marimbas, musique norteña et mariachi. L’ambiance est très sympa, mais le plus authentique reste le danzón du début de soirée. Les rues du centre et le zocalo où on se prépare pour le danzon du soir A la nuit tombée... Après une nuit dans un hôtel qui a dû être il y a des années un véritable palace au charme colonial mais qui était alors en rénovation, nous avons déménagé sur le port donc à moins d’un kilomètre de là pour le très luxueux hôtel Emporio qui en cette basse saison pratiquait des offres imbattables. Une occasion de rappeler qu’en effet en basse saison il ne faut pas hésiter à demander s’il y a des offres même dans les endroits les plus chics. On entend souvent que les standards de qualité ne sont pas les mêmes qu’en Europe. C’est vrai. J’ai tendance à croire qu’ils sont meilleurs ! Les Mexicains vivent pour beaucoup du tourisme, ils ont donc un sens du service très développé. Dans un pays où le pourboire constitue la majeure partie du revenu des professionnels du tourisme, il est dans l’intérêt de chacun d’offrir la plus belle expérience possible d’ailleurs n’oubliez pas le pourboire, mais je vous en reparlerai bientôt. Et j’aime autant vous dire que l’Hotel Emporio, il déchire sa mère, pardon, est vraiment superbe. Emplacement idéal sur le port, une vue imprenable sur la ville et, au lever du jour, sur le Pico de Orizaba, point culminant du Mexique à 5 636 mètres. vue imprenable sur le port depuis la chambre d'hotel Malgré l’animation du centre, le port reste pour moi et je n’ai pas la science infuse le cœur de la ville. Les bateaux porte-conteneurs gigantesques y manœuvrent toute la journée pour entrer et sortir, les promeneurs flânent sur les quais, suivant les arrivages des vendeurs à la sauvette vous proposeront toutes sortes de produits tombés du bateau », des enfants et des adultes plongent pour amuser les touristes qui jettent des pièces dans l’eau… Le port est vraiment fascinant, le mouvement perpétuel et la vie de la ville qui continue comme si rien n’était. Le port en perpétuelle ébullition, de jeune plongeurs qui essaient d'impressionner les touristes pour quelques pièces C’est également sur le port que se trouve l’un des établissements les plus mythiques de Veracruz El Gran Cafe de la Parroquia. S’il est un lieu à ne pas manquer dans la ville, c’est celui-ci ! Ce grand café qui existe depuis plus de 200 ans est une véritable institution. Sa spécialité ? Le café au lait, ou lechero un premier serveur en tablier blanc, ambiance rétro arrive et vous sert dans un grand verre un café noir très fort, puis vous tapez sur votre verre avec votre cuiller et un autre serveur, qui passe de table en table, vient verser le lait brûlant, jusqu’en haut du verre pour un café au lait bien moussant. Accompagnez-ça de pâtisseries maison… mmmm. Le lieu est gigantesque au moins 200 couverts et ne désemplit pas de la journée. On peut y manger également des plats simples ou des spécialités locales comme le pescado a la veracruzana, un filet servi avec des olives, de la tomate, des poivrons, un plat très populaire au Mexique et aux inspirations très cuisine de Veracruz est très réputée, on y trouve beaucoup de poisson, notamment des cocktails de poisson, crevettes, poulpe, huitres, le tout avec une sauce pimentée constituée d’un mélange de ketchup, de jus de coquillages, de citron, de piment et les ingrédients secrets des différents cuisiniers. C’est délicieux ! Une autre spécialité que j’ai découverte et aux très forts accents européens et même français le volován, un chausson de pâte feuilleté, fourré avec du salé crabe, viande, fromage et jambon ou du sucré ananas compoté et vendu dans la rue. Il faut guetter les vendeurs avec de grands paniers et si vous avez la chance de croiser sur le port un certain Memo, ses volovanes sont à tomber ! Vous vous demandez sans doute pourquoi je parle d’inspiration française. Le volován n’est qu’une mexicanisation du mot vol-au-vent, un feuilleté bouchée à la reine apporté par les français lors de l’occupation française de Véracruz au XIXe siècle. Bien sûr il a été adapté avec les ingrédients locaux. Autant de marques de l’influence européenne de ce port qui a toujours été la porte d’entrée du pays et parfois du continent. Aussi trouve-t-on dans la ville des monuments érigés par différentes communautés italienne, libanaise, etc.. C’est sans doute pour cela que les touristes mexicains aiment tant Veracruz et lui trouve un certain exotisme. Ils y trouvent quelques touches méditerranéennes qui n’existent pas ailleurs. Le lechero, un rituel au Gran Café de la Parroquia L’État de Veracruz mériterait un grand voyage pour l’explorer et c’est prévu un de ces jours. Il offre de nombreuses merveilles naturelles, historiques ou culturelles à découvrir. Situé très au sud, le climat est tropical et la jungle recouvre une grande partie de l’État, notamment vers le sud en direction du Tabasco, on trouve là des réserves naturelles magnifiques, des lacs et des cascades, et aussi des villages réputés pour leurs sorciers ! Plus au nord et dans les terre on trouve des montagnes, des rivières et c’est la Huasteca Veracruzana, une région aux grandes richesses naturelles, idéales pour les amoureux du tourisme d’aventures et des activités de plein-air rafting, randonnée, escalade, etc.. C’est également une région à l’histoire très riche et très importante, d’abord terre des Olmèques civilisation considérée comme mère des civilisations du Mexique, ce fut également le lieu où les Espagnols accostèrent pour la première fois sur les terres mexicaines. On y trouve par ailleurs des vestiges Olmèques mais pas seulement, car de nombreuses populations y ont vécu et y vivent encore, c’est par exemple le cas des Totonaques, célèbres voladores de Papantla. J’espère donc avoir bientôt l’occasion d’explorer tout ça plus en détails et en attendant je vous propose quelques photos d’une petite escapade d’une journée jusqu’à Tlacotalpan et au Salto de Eyipantla… sous une pluie battante. Le café, le tabac, le pétrole, un État aux multiples ressources Salto de Eyipantla sous une pluie battante, et une rencontre qui a failli mal tourner avec une énorme araignée sur la rampe de l'escalier Tlacotalpan, petit bijou au bord du fleuve Agustin Lara, el flaco de oro, chante son Veracruz natal il était originaire de Tlacotalpan Veracruz et son port ont donc tenu leurs promesses avec une atmosphère incomparable, des habitants souriants et à la nochalance toute tropicale, de la musique et des surprises pour les papilles. Une escale à ne pas manquer pour une vraie parenthèse mexicaine, des plages à l’ambiance familiale, tout ça à seulement quatre heures de route de Mexico. C’était sur cette belle étape imprévue que le voyage d’octobre se terminait mais il y a encore tellement à dire sur le Mexique que je n’ai pas fini de vous rebattre les oreilles !Très bientôt, je vous révèlerai mes conseils indispensables pour partir au Mexique, nous irons au musée et au ballet, je vous ferai faire un petit tour de la péninsule du Yucatan avec des flamants roses, des crocodiles, des friandises à la coco, des marquesitas, des langoustes, des sites Maya à n’en plus finir et bien sûr une mer turquoise, je vous raconterai le Chiapas et les indiens Lacandons, nous irons goûter des chapulines à Oaxaca et nous partirons à la rencontre des indiens Tarahumara dans le Nord... et ce n'est pas fini ! De belles aventures à vous faire partager et de nouvelles découvertes en perspective dès l'hiver prochain. Vous n'avez pas fini d'entendre parler du Mexique !En attendant ces nouvelles surprises mexicaines, n’oubliez pas que sans piment, ça n’a pas de goût alors mettez un peu de piment dans votre vie et dans votre assiette ! Octobre 2013, la mythique course panaméricaine partait de Veracruz, sous le vent d'el Norte Oh non ! Mickey, qu'est-ce qu'ils t'ont fait ? incomparable, c'est exactement ça !
Il y en avait des pintades au mètre carré ce matin à Paris 16. Tu n'aurais pas su où donner de la tête mon petit Vinsh, limite tu aurais eu peur. Escarpins, petite jupe, chignons plaqués ... A filer des complexes à la Geneviève et à ses Miss aux moeurs douteuses ! C'est donc vêtue de mes plus beaux atours de grognasse en chef que je me suis pointée à mon entretien. Mais il semblerait que tout Paris avait décidé de m'empêcher de me professionnaliser dans la noble profession d'hôtesse. Déjà la pluie ! Bah oui, et mon parapluie introuvable ... ça valait vachement le coup de squatter la salle de bain ce matin, je te le dis !Mais je suis une fille forte, je brave donc la pluie, la ligne 13, les chaussées glissantes, l'heure qui tourne, les rues qui DEVRAIENT se trouver là , les regards des gros lourds en rut ... et me voilà arrivée. Pendant un entretien collectif d'une d'heure et demie, tour à tour, chaque greluche a du remplir des questionnaires "administratifs" à la con tantôt en français, tantôt en anglais, des traductions, des lignes d'écriture manuelle. Je crois que je n'avais plus fait ça depuis la maternelle ! Lié et délié et hop, on recommence !"You walk, you walk, you stop, you turn on your left, open the door ... and f**k off !" merci Cacahuète, je crois que j'étais au top de ma forme anglicane !Et sommet de tout, à tour de rôle il a fallu venir se présenter et répondre à des questions dignes des meilleurs RH des UnitedStatesdel'Amerique. "Oui ce boulot c'est ma passion, c'est toute ma vie, oui bien sûr j'adoooorree l'automobile, I like so much drink tea, j'aime rencontrer de nouvelles personnes et évoluer dans des environnements différents ...", j'en passe et des meilleures, de la dinde de premier choix, moi comprise. On eu droit à tout ! Une fois tout le monde passé devant les autres évidemment, "deux dernières petites formalités" les photos et la liste des disponibilités. Bon ok, je suis peut-être un peu aigrie et un peu gaucho. Je viens d'avoir la réponse par téléphone, pour ça ils sont rapides tu me diras. Et bien je suis "trop" qualifiée pour faire ce job !Morale de l'histoire oui, il y a toujours une morale aux histoires, et oui les méchants perdent à la fin ... Quand tu as un Bac+5, tu ne peux plus être "Bonne mais Conne" ... tu es juste "Moche et Conne" bah oui, pourquoi tu t'es cassé le cul à faire des études pour rien, suffisait de sourire ! Et pendant ce temps à Vera Cruz, il pleut toujours sur Mauresmo, et Sydney Pollack n'est plus.
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